Tenjin

Le tenjin, assemblé au sao par une enture, est une pièce aux fonctions multiples. Il permet l'accord de l'instrument, une conduction des vibrations par le biais du koma, apporte le bourdon propre au shamisen (ici absent) et bien évidemment, sa bonne exécution profite au bon équilibre de l'instrument. La tête comme le parement du manche ont été plaqués de wenge, plus dur, afin d'assurer la pérennité de l'instrument. En effet, le frottement des cordes directement sur le pin entraînerait une usure prématurée du shamisen.

Hozo

L'hozo est particulier, je serais tenté de le comparer aux queues d'arondes d'un tiroir. Là où le particulier contemplera le travail du cuir ou le soin apporté à l'ensemble, le professionnel aura comme premier réflexe d'ouvrir un tiroir afin d'observer la finesse d'exécution des queues d'arondes. Car bien que l'intégralité de l'ouvrage soit délicate à réaliser, pour moi c'est l'exécution de cet assemblage qui requiert le plus de technique et de précision.

Shimo-zao

Comme toutes les parties de l'instrument, celle-ci est très importante. Tout d'abord le shimo-zao s'attelle à maintenir le manche dans la caisse de résonance sans le moindre jeu, le tout étant démontable.
Le shimo-zao permet de déterminer le renversement du manche (sao), nécessaire au bon fonctionnement de l'instrument. Cet assemblage assure en partie la bonne conduction du son au sein du shamisen. La caisse de résonance ici en métal apporte un timbre très sec et haut-médium.

Koma

Le koma est le chevalet du shamisen et rempli un double rôle. Il guide les cordes vers le manche et transmet une partie des fréquences émises par les cordes, à la caisse de résonance. Ici réalisé sobrement en os de boeuf, il est également réalisé en bois, en os et en bois ou encore en résines plastiques. Possédant d'ordinaire une forme complexe, le koma participe de par sa forme, son positionnement et son(ses) matériau(x), au rendement et au timbre de l'instrument.